Culture,  Gastronomie

Hiroshima et ses spécialités : entre saké et mets alléchants !

Fin octobre 2015, pour la deuxième année consécutive, le salon C’est bon JAKEN~Étonnant HIROSHIMA s’était installé dans l’espace Cinko du passage Choiseul à Paris.
Ce petit salon avait pour vocation de partager la culture japonaise et particulièrement les spécialités culinaires de Hiroshima et son saké. En payant la modique somme de 2€, vous récupériez un verre à saké pour en déguster à loisir et ainsi vous immerger dans la gastronomie japonaise, le tout dans un sanctuaire bien sympathique !

Le Saké de Saijo

Sakés de Saijo
Sakés de Saijo

Après avoir consacré une visite lors de l’édition 2014 à cet emblématique breuvage nippon, nous revenions avide d’en découvrir davantage. Lors de la dégustation des différents sakés présentés, nous avons pu constater que chacun avait sa propre particularité : plus ou moins fruités, plus ou moins fermentés… il était possible de vagabonder et de goûter, notre petit verre à la main, parmi les étalages et stands présents.

Les sakés choisis et présentés provenaient tous de la fameuse ville de Saijo, dans la préfecture de Hiroshima. Réputée dans tout le Japon pour son saké d’exception. Cela s’explique facilement par sa situation géographique. Mais aussi par la qualité de son eau, très importante dans la réalisation du saké. La ville se dresse en effet sur une plaine élevée en forme de bassin ce qui, grâce à sa faible altitude (300m), offre un climat idéal pour fabriquer le meilleur des saké. S’y ajoute une température idéale lors de la saison du brassage, et des techniques efficaces existant depuis 1650 et qui ont fait leurs preuves. Autant dire que cette ville est bien le bassin du saké haut de gamme du Japon !

D’ailleurs, si vous n’êtes pas familier des techniques de brassage du saké, rien de tel qu’une vidéo pour vous donner une première idée avec la brasserie Sawaya Matsumoto :

Pour faire un bon saké, il faut donc du riz pur et de l’eau pure, ni plus ni moins. La technique de fermentation faisant le reste ! La ville de Saijo regroupe la confrérie des maîtres-brasseurs, Hiroshima Toji. Ils sont les plus à même de rivaliser en terme de techniques pour créer les meilleurs sakés.

Ainsi retrouvait-on sur le salon les sakés des neuf brasseries de Saijo entre autres : les brasseries UmedaEnoki, Kamoizumi, Kamotsuru, Suishin Yamane, FujiiMiyakeMorikawa et Chugoku. Chaque saké, disponible à la dégustation, avait sa propre spécificité. Les maîtres-brasseurs présents nous invitaient à discuter avec eux grâce à un interprète. L’ambiance était ainsi feutrée mais bienveillante et poussait à l’échange… à moins que les langues ne se soient déliés sous l’effet de l’alcool ?

Des momiji manju, pâtisseries à la pâte de haricot rouge
Des momiji manju, pâtisseries à la pâte de haricot rouge

Dans tous les cas, cette balade au pays du saké était des plus intéressantes. Aussi bien pour les novices que pour les aficionados !

Il faudra tout de même un peu éponger tout cela. Aussi, quoi de mieux que de la nourriture pour accompagner une bonne boisson ? C’est donc le moment d’évoquer les spécialités culinaires propres à Hiroshima. On pouvait ainsi déguster avec plaisir des pâtisseries à base de pâte de haricot rouge en forme de feuille d’érable, nommées momiji manju. Ou goûter les apéritifs propres au Japon comme des crakers ou des galettes de riz. Elles sont idéales pour accompagner le saké, proposés par la société ACT Chushoku.

Ayant fait ce dossier pour Journal du Japon, je vous invite à lire la suite sur l’article original. En cliquant ici > article sur les spécialités de Hiroshima.

Un salon à refaire avec plaisir, rendez-vous pour le prochain ?

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