Culture,  Jeux vidéo

Atelier Lydie & Suelle : besoin d’alchimie ?

Eh non je ne vous abandonne pas ! Période vraiment très chargée et compliquée pour moi depuis début mars… Mais je prépare des articles par-ci par-là ne vous inquiétez pas ! En commençant par mon dernier article réalisé pour Journal du Japon sur le test d’un jeu vidéo. J’ai en effet pu m’essayer à la saga des Atelier récemment avec un jeu sorti fin mars : Atelier Lydie & Suelle : The alchemists & the mysterious paintings. Sorti sur la Nintendo Switch et la PlayStation 4, Gust et Koei Tecmo Games font un joli petit coup double avec les deux consoles. Je me suis donc penchée sur la version dédiée à la PlayStation voici mon retour dessus.

Retour sur un opus au design vraiment soigné… mais où le gameplay est parfois brouillon.

Les Atelier : vie ma vie d’alchimiste en herbe !

© Sous le torii de Gensen
© Sous le torii de Gensen

Atelier Lydie & Suelle : The alchemists & the mysterious paintings est un jeu qui sort un peu du lot. Entre le rpg et la simulation, on découvre le quotidien de deux sœurs jumelles, apprenties alchimistes de leur état. Très vite, on comprend qu’elles rencontrent au fil des jours d’anciens personnages tirés des précédents volets. Mais surtout, on apprend vite qu’elles vivent seules avec un père qui est un peu dans son monde. Un peu farfelu même, et qui ne subvient que peu à leurs besoins. Résultat, les deux sœurs se mettent à l’alchimie pour gagner leur vie d’un côté. Et pour exaucer le souhait de leur mère disparue de l’autre : devenir les meilleures alchimistes du royaume et posséder l’atelier le plus visité !

Mais, là aussi, vous verrez bien vite que la tâche sera longue et ardue. Dans leur déambulation, vous comprendrez en effet que leur royaume, Merveille, une simple grande ville et ses alentours, est composé de nombreux ateliers d’alchimistes plus importants qu’elles. Le but est donc de faire en sorte que ces deux demoiselles évoluent dans le milieu de l’alchimie pour monter les échelons… Le tout en résolvant des mystères liés à des peintures quelque peu surnaturelles et intrigantes. Et en rencontrant bon nombres de personnages pour les aider et les booster.

Pour le moment, rien ne dit qu’il y aura une suite comme d’autres jeux de la saga. Mais Atelier Lydie & Suelle : the alchemists & the mysterious paintings surprend par son histoire et son thème : l’alchimie. Et pas forcément l’alchimie comme on l’imaginerait car ici tout y passe : nourriture, objets, bombes, tissu… En somme, l’alchimie se rapprocherait plutôt d’une sorte de magie créatrice qui servirait lors des combats et de quêtes annexes.

Un design et une bande-son saisissante…

© Sous le torii de Gensen
© Sous le torii de Gensen

Dans ce jeu, ce qui attire le regard – et ce dès le boitier du jeu – c’est le graphisme voire tout simplement le design. Grands yeux, filles mignonnes, vêtements assez classes, des couleurs attirantes… En fait, tout est là pour que le fan-service fonctionne à la perfection, et on se prend au jeu. Car dès le lancement de ce dernier, on est servi. Gust et Koei Tecmo Games offrent au joueur un véritable opening d’anime.

Vous lisez bien : un bel opening d’animation qui dure 1min30, permettant de mettre en avant leurs deux héroïnes et les personnages qu’elles vont rencontrer, tout en montrant un aperçu des peintures à venir… Résultat, le ton est donné et continue même au sein du jeu lui-même. La partie anime disparaît, et pourtant, les personnages semblent tout droit tirés de ce dernier et déambulent dans un décor réalisé en majorité 3D.

©2016 KOEI TECMO GAMES CO., LTD.
©2016 KOEI TECMO GAMES CO., LTD.

Donc, oui, on en prend plein les yeux ! Partout : quand il pleut, fait beau, quand on entre dans un bâtiment, qu’on découvre une nouvelle peinture… Tout est extrêmement soigné et agréable à l’œil : une qualité vraiment exceptionnelle à l’écran. De la même façon, la bande-son accompagne totalement Lydie et Suelle car elle change à chaque endroit visité. Une forge ? Vous aurez une bande-son en adéquation avec le caractère du forgeron et du lieu. Une église ? Et vous aurez là-aussi une bande-son religieuse. Bref.

À chaque lieu sa musique et ses bruitages, accompagnant à merveille le doublage des personnages qui est vraiment très bon. Les lèvres de ces derniers bougent réellement en même temps que les mots prononcés, et comme c’est en version originale, le japonais passe sans heurts aux oreilles des joueurs. Pour ceux qui chercheraient un jeu en VO, de ce côté-là, ils sont servis.

… mais un game-play un peu brouillon

© Sous le torii de Gensen
© Sous le torii de Gensen

Bien que le graphisme et l’environnement sonore et visuel du jeu soient vraiment bons, le game-play quant à lui souffre de certaines limites. Passé la découverte, on se rend bien vite compte en jouant que l’on peut vite tourner en rond dans ce mix entre RPG et jeu de simulation. La partie RPG concerne le mode de combat où vous pourrez monter de level et obtenir des ressources nécessaires à l’alchimie, par rapport aux différentes quêtes accessibles, mais aussi lors de l’exploration des peintures. La partie simulation quant à elle concerne plutôt l’alchimie elle-même puisqu’il faut sans cesse expérimenter et améliorer son alchimie, tout en montant de grade en réalisant des examens bien précis.


Ayant fait cet  article pour Journal du Japon, je vous invite à lire la suite sur l’article original. Par ici > Atelier Lydie & Suelle : une alchimie pas comme les autres ?

Et pour aller plus loin, n’hésitez pas à vous tenir au courant sur la page facebook des éditions Koei Tecmo Games, ou sur leur compte twitter ou même leur instagram.

Bonne lecture et à bientôt !

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